Depuis septembre 2023, le port du casque reste facultatif pour les utilisateurs majeurs, tandis que la circulation sur les trottoirs demeure strictement interdite, sauf indication contraire. Les trottinettes électriques ne peuvent excéder 25 km/h sous peine d’amende, et leur usage est formellement proscrit sur les routes hors agglomération, sauf présence d’une voie verte ou d’une piste cyclable.
L’âge minimum requis pour conduire ce type d’engin est fixé à 14 ans. L’assurance responsabilité civile devient obligatoire, tout comme l’équipement de dispositifs réfléchissants en cas de faible visibilité. Les sanctions financières s’appliquent dès la première infraction.
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Plan de l'article
Trottinettes électriques : ce que dit la loi française aujourd’hui
En quelques années, la France a mis de l’ordre dans le flou qui entourait les trottinettes électriques et autres engins de déplacement personnel motorisés (EDPM). Désormais, la réglementation trottinette électrique se lit noir sur blanc dans le code de la route. Ces règles, valables partout, qu’on soit dans le tumulte parisien ou sur une départementale en périphérie, s’imposent à chaque usager de la route équipé d’une trottinette électrique.
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La vitesse maximale autorisée est strictement fixée à 25 km/h : la moindre dérive vous expose à une sanction immédiate. L’âge minimum pour prendre le guidon est 14 ans. Oubliez les trottoirs, à moins qu’un panneau ou un marquage spécifique n’en autorise l’accès. Hors agglomération, seuls les voies vertes et pistes cyclables vous accueillent. Les routes classiques, elles, restent fermées à la circulation de ces engins.
Voici ce que vous devez absolument respecter lors de vos déplacements en trottinette électrique :
- Assurance exigée : une responsabilité civile spécifique est requise pour couvrir tout dommage causé à autrui.
- Transporter un passager reste interdit, peu importe la distance.
- Utiliser un téléphone en main ou porter des écouteurs en roulant est formellement prohibé.
Le code route trottinette impose aussi la présence de dispositifs rétro-réfléchissants dès que la visibilité faiblit, ainsi que des feux avant et arrière. Cette réglementation trottinettes électriques s’inscrit dans une logique de protection des usagers vulnérables et de prévention des accidents. Respecter ces exigences, c’est s’engager pour une route partagée et moins dangereuse.
Où et comment circuler en toute légalité ?
En France, la circulation des trottinettes électriques obéit à des règles précises. En zone urbaine, il faut privilégier les pistes cyclables dès qu’elles existent. Les voies mixtes accueillent aussi ces engins de déplacement personnel, à condition de ne jamais dépasser la vitesse maximale autorisée de 25 km/h. Sur la chaussée, seuls les axes limités à 50 km/h sont accessibles aux trottinettes. Quant aux trottoirs, seuls les aménagements clairement signalés peuvent les autoriser.
Dès que l’on quitte le cœur des villes, la circulation des trottinettes électriques se cantonne aux voies vertes et pistes cyclables. Fin de la tolérance sur la chaussée ordinaire, pour mieux préserver la sécurité des usagers vulnérables. Cette règle ne dépend ni de la taille ni du profil de la commune.
Pour circuler en règle, n’oubliez pas ces réflexes recommandés :
- Suivez la signalisation routière et cédez toujours la priorité aux piétons.
- Rendez-vous visible, surtout la nuit ou par temps sombre.
- Ajustez votre vitesse selon l’intensité du trafic.
Les utilisateurs de trottinettes électriques doivent composer avec une cohabitation parfois délicate, notamment aux carrefours ou sur les pistes partagées avec les cyclistes. Restez attentif à l’environnement, prévoyez les réactions des autres usagers et gardez en tête que la mobilité douce s’accompagne d’une vigilance constante. Observer les règles de circulation, c’est structurer sa pratique de l’utilisation des trottinettes électriques, jour après jour.
Équipements et obligations : êtes-vous vraiment en règle ?
Impossible d’échapper aux exigences concernant les équipements obligatoires sur une trottinette électrique. Il vous faut des freins efficaces, des feux avant et arrière, un avertisseur sonore. Sans cela, rouler équivaut à une infraction. Les catadioptres s’ajoutent à la liste, indispensables pour être vu à la nuit tombée.
Le port du casque ne s’impose pas aux adultes, mais il serait risqué de s’en passer, surtout en milieu urbain dense. Pour les enfants de moins de douze ans, le casque devient non négociable. Choisir un modèle homologué, bien ajusté, c’est limiter les conséquences d’une chute. Les gants, eux, ne sont pas obligatoires, mais ils offrent une protection précieuse en cas de contact brutal avec le sol.
Sur le plan de l’assurance, la loi impose une responsabilité civile spécifique à tous les engins de déplacement personnel motorisés. L’assurance trottinette protège contre les dégâts causés à des tiers. Rouler sans cette couverture expose à de lourdes conséquences. Les assurances auto ou habitation classiques n’incluent pas ce type d’engin ; il faut donc souscrire un contrat dédié pour chaque trottinette électrique, gyroroue ou EDP motorisé.
Respecter l’ensemble de ces obligations, c’est affirmer sa place sur la route. Les usagers de la route attendent des conducteurs de trottinette le même sérieux que pour n’importe quel autre véhicule, qu’importe leur format ou leur discrétion sonore.
Sanctions, responsabilité et bonnes pratiques pour rouler serein
Rouler en trottinette électrique ne laisse pas de place à l’approximation. Dépasser la vitesse maximale autorisée de 25 km/h expose à une amende de 1 500 euros en cas de modification technique. Circuler sur le trottoir sans autorisation ? 135 euros. Oublier un équipement obligatoire, qu’il s’agisse des feux ou de l’avertisseur sonore, alourdit vite la note. La responsabilité civile est un point de passage obligé : en cas d’accident et sans assurance adaptée, tous les frais retombent sur l’usager.
Le stationnement anarchique fait aussi l’objet d’une attention particulière. Les grandes villes intensifient les contrôles et sanctionnent tout manquement au respect des zones de stationnement dédiées, avec une amende de 35 euros. Les usagers vulnérables, qu’ils soient piétons, cyclistes ou personnes âgées, gardent la priorité sur la chaussée. Privilégiez les pistes cyclables, adaptez votre vitesse à la densité du trafic, et anticipez chaque croisement.
Avant chaque trajet, gardez ces recommandations à l’esprit :
- Respectez les règles de circulation : privilégiez les pistes cyclables, roulez sur la chaussée uniquement en l’absence de voie dédiée, et ne vous aventurez sur les trottoirs que si la mairie l’autorise.
- Vérifiez sans faute la présence de tous les équipements obligatoires avant de partir.
- Souscrivez une assurance trottinette adaptée pour protéger autant votre sécurité que celle des autres.
En trottinette électrique, chaque déplacement engage. La sécurité et la courtoisie ne relèvent pas du détail : elles dessinent un espace urbain où la confiance circule aussi bien que les engins électriques. Prendre la route, c’est accepter ce pacte, jour après jour.
